Posturologie

Les profils d’expression moteurs et la podologie GDS

 

Ces deux notions viennent d’un travail de recherche sur les préférences motrices et cognitives

  • d’un coté par Ralph Hippolyte et Bertrand THERAULAZ ( membres fondateur du modèle action types )   
  • et de l’autre par Godelieve Denys Struyf qui est initiatrice du concept des chaines musculaires et articulaires via la méthode GDS.  

La notion des motivations profondes a été inventé par ralph hippolyte. 

En ce qui concerne la méthode GDS , c’est une méthode globale de kinésithérapie et d’approche comportementale, de prévention, de traitement et d’entretien, basée sur la compréhension du terrain prédisposant , et qui a été élaborée par Mme Godelieve Denys Struyf dans les années 60 70 .

La méthode GDS est une méthode d’observation des empreintes globales. Ces empreintes sont l’expression de la lutte anti gravitaire et d’un comportement. “ le corps est langage

 

Pourquoi tester par cette méthode ?  

Le testing évalue la capacité du corps à s’organiser face à une contrainte. Cela permet de différencier les modèles d’organisation statique, dynamique et cognitif. “ le corps ne ment pas

Dans le domaine de la podologie, il s’agit de conserver cette vision globale, de respecter le terrain prédisposant de l’individu et d’établir une stratégie de traitement à partir du pied

 

L'approche ActionTypes® est une approche d'individualisation de la performance basée sur les préférences motrices et cognitives des individus. Elle a été co-fondée par Bertrand THERAULAZ et Ralph HIPPOLYTE en 1989.  

Ces co-fondateurs se sont appuyés sur leurs expériences dans l’accompagnement de sportifs de haut niveau

Le modèle ActionTypes® apporte un complément très riche au MBTI® en permettant à une personne de comprendre ses motivations profondes. Celles-ci peuvent être « en cohérence » avec les préférences MBTI® de la personne ou s’en éloigner, ce qui apporte un complément de richesse conséquent à la compréhension du profil de la personne.

Le protocole de testing ActionTypes® ne souffre pas des biais liés à l’utilisation des questionnaires de personnalité.

Lorsque les motivations profondes d’une personne sont « en cohérence » avec ses préférences MBTI®, celle-ci a souvent tendance à avoir des comportements très typés (les motivations et les préférences se renforcent).

Lorsque les motivations sont « aux antipodes » des préférences de la personne (son profil MBTI®), celle-ci peut avoir une plus grande souplesse d’adaptation, mais peut éprouver beaucoup plus de difficultés à déterminer son profil MBTI®.

À partir de l’observation d’athlètes au quotidien et d’une série de constats de terrain, les deux chercheurs ont mis en évidence des profils moteurs. 
 

Par la suite, ils ont également réussi à décrypter le lien entre notre façon de bouger (préférences motrices) et notre façon de penser (préférences cognitives ou motivation profonde).
Grâce à un profilage corporel ludique les questionnaires écrits (MBTI®) sont remplacés par des tests de motricités. Contrairement aux tests écrits, notre corps ne ment pas !

Ce profilage vous permet de déterminer avec une grande fiabilité le profil de chacun par des tests orientés sur la motricité et le mouvement naturel d’un individu. Les résultats sont de plus validés par la personne sur terrain.  

 

Le profilage des préférences motrices permet :

  • L'identification de quatre familles de sportifs
  • L'dentification des 4 lettres MBTI : 16 profils  
  • L'identification des motivations profondes (transforment les 16 profils MBTI en 192 nuances)

L’originalité et la richesse du modèle ActionTypes viennent de la rencontre qu’il crée entre deux mondes que l’on associe trop rarement :

  • Le corps : avec les préférences motrices découvertes par Raymond Sohier** et les chaînes musculaires selon Godelieve Denys-Struyf***.  
  • L’esprit : avec les préférences psychiques de Jung (popularisées par le MBTI®) et les motivations profondes, une découverte récente de Bertrand et de Ralph.

** « 2 marches pour la machine humaine » de Raymond Sohier et Michel Haye : démontre les préférences naturelles pour deux différentes façons de marcher qui sont chez beaucoup de personnes facilement observables.

***Dans son analyse des chaînes musculaires (la coordination neurologique des différents muscles qui nous servent à nous tenir debout et à rester en équilibre), la méthode GDS montre la prédominance de l’une ou l’autre chaîne sur les autres, ce qui a pour conséquence des préférences posturales, plus inclinées vers l’avant ou vers l’arrière par exemple.

Les préférences motrices permettent d’individualiser la prise en charge thérapeutique et sportive en fonction du mouvement naturel propre à chacun.

 

    Marcheur par le bas : 

    Cycle du pas / marche /course

  • La motricité part du bassin
  • Pousse le sol
  • Prise d’appui en général sur l’arrièr pied
  • Plutôt pronateur
  • Déroulement du pied
  • La jambe est poussée par la contraction des muscles
  • Propulsion avec le gros orteil
  • Foulée longue avec impact au sol en avant du centre de gravité
  • Temps de suspension court Port de tête relevé avec menton haut
  • Regard vers le bas ( vision basse )  
  • Les bras se balancent à partir des épaules et légerement en arrièr du corps pendant la marche
  • Buste droit ou postérieur au bassin
  • Bassin vers l’avant  
  • Genoux en legere flexion

 

    Marcheur par le haut : 

    Cycle du pas

  • La motricité part des épaules
  • Rebondit sur le sol
  • Prise d’appui sur le bord externe du pied ou sur l’avant
  • Plutôt supinateur (peut être pronateur mais recrute les muscles supinateurs)
  • Le pied frappe le sol et ne déroule pas et la chute du corps vers l’avant comprime la jambe laquelle réagit comme un ressort
  • Freinage sur le pied et principalement le gros orteil
  • Foulée courte avec impact au sol aligné avec le centre de gravité
  • Temps de suspension long Port de tête vers le bas avec mention bas  
  • Regarder vers le haut ( vision haute )  
  • Balancement des bras à partir du coude
  • Buste et épaules en avant du centre de gravité
  • Bassin vers l’arrière 
  • Genoux tendus
  • Le marcheur par le bas représente et à les caractéristiques suivantes :  
  • Sportif Concentrique
  • Le muscle se raccourci
  • Producteur de puissance, d’énergie
  • Efficace en démarrage, explosif
  • Processus anabolique explosif
  • Récupère vite

Le marcheur par le haut représente et à les caractéristiques suivantes :  

  • Sportif pliométrique (élastique)
  • Le muscle s’allonge
  • Récupération d’énergie
  • La force augmente petit à petit
  • Catabolique
  • Besoin de récupération

 

Pour les chaussants, il existe de nombreuses différences entre marcheurs par le haut et marcheurs par le bas
MPB :
  • Peu importe la qualité du sol
  • Type de chaussures de sport :
  • Mieux avec du drop
  • Besoin de confort au niveau des pieds
  • Besoin d’une chaussure flexible pour accompagner le déroulement du pied

MPH :

  • Préfère les sols durs pour restituer l’énergie
  • Type de chaussures de sport :
  • Limiter le drop (sauf si surcharge des chaînes postérieures)
  • Besoin de chaussures légères plutôt serrées (crampons)
  • Aime être en contact avec le sol
  • Besoin de chaussures rigides pour donner un effet pivot
  • Besoin de chaussures toniques pour restituer l’énergie

 

A la course il est important d’avoir ces notions essentielles :

 

Notez qu’il serait contre‐productif et même dangereux de demander de la pliométrie verticale répétée à un profil marcheur par le bas.
De meme, il serait également contre‐nature de répéter des exercices lents en squat chez le MARCHEUR PAR LE HAUT.


Dans les deux cas, l'efficacité serait moindre et cela augmenterait le risque de blessures.
Pour les marcheurs par le bas on insistera donc sur les exercices plutôt concentriques, alors que pour les marcheurs par le haut on favorisera les exercices de pliométrie.

 

Comment maîtriser le MBTI en profondeur